hemophilature

Dans ma tête, c'est d'la confiture.

Jitterbug

Mardi 12 juillet 2011 à 3:45

- mais toi, tu te plains jamais. J'aurais pu répondre "sisi t'inquiètes, j'ai un blog, personne n'est au courant comme ça vous me prenez pour une fille courageuse et je fais subir mes élucubrations à des yeux inconnus". Qu'est-ce que je pouvais répondre ? Que je me suis habituée à rouler mes émotions en boule et à les fourrer dans mes poches pour les ressortir plus tard, quand je serai seule pour les affronter ? Que j'ai constamment peur de prendre trop de place, alors qu'est-ce que ce serait si je devais étaler mes états d'âme ? On ne dit rien, jamais, mais ce n'est pas une solution. On enfouit trop. Une fois, j'ai été à une visite médicale de routine, pour la fac parce que ça fait des années que je n'ai pas mis les pieds chez le généraliste, et le médecin m'a dit que ça se sentait, qu'il y avait trop de choses enfouies - c'est son mot à lui- et qu'il faudrait trouver un moyen pour les faire sortir si je ne voulais pas exploser. Mais en vrai, j'ai déjà implosé des centaines de fois : quand d'autres s'attaquent à leur entourage, je m'attaque à moi-même. Et ça a été loin, et à chaque fois je m'en suis sortie, toute seule, grâce à des pulsions de vie. Électrochocs. On m'a appris que la vie, c'était difficile pour tout le monde, qu'il fallait se relever des bas et savourer les hauts, se rappeler malgré tout qu'on est quand même privilégiés d'avoir accès à de tels préoccupations. Pour passer à un sujet autre que les préoccupations nombrilistes

Chercher les mots.

Mardi 26 avril 2011 à 11:48

Ecoute comme tout claque, regarde comme tout s'effiloche. Morceaux de laine entre les doigts. Nous tremblons. Les nerfs lâchent et les mots sont les armes subtiles que nous avons choisies.
J'a vécu au bord de ces cils. Je connais les moindres variations de teinte de ces yeux qui me fusillent, des mélanges de couleurs dont est peint l'iris, aux déclinaisons qu'il prend en fonction du temps. Je m'y suis accrochée souvent, je m'y noyais encore il n'y a pas si longtemps.
J'ai toujours aimé les yeux bleu.
A ces après-midis saupoudrés de soleil.
Au sourire niais qui quitte à présent mes lèvres. On s'éteint au fil de tes paroles, vides de sens.
Un déclic s'opère.

Des images dans les poches.

coming out of my cage

Lundi 14 février 2011 à 15:22

Je ne saurais pas vous dire exactement quand, quel jour, quel matin je me suis réveillée, décidée à m'accepter telle que j'étais. Comme si je m'étais réconciliée avec moi-même. A l'intérieur, ça ne tiraille plus : les brûlures sont froides, les plaies se sont refermées. Restent les cicatrices. C'est arrivé. J'ai décidé d'arrêter d'être quelqu'un d'autre ou d'essayer de le devenir. Je suis de moins en moins étrangère à moi-même. Je ne serai jamais parfaite à ma manière, ni à la votre d'ailleurs. J'ai constaté que je m'empêchais de vivre, toute seule. En ce moment, j'essaie de noyer mes névroses et ça marche plus ou moins.
Difficile de trouver de quoi alimenter mes notes de blog, du coup. J'avais l'impression de tourner un peu en rond. Nous verrons ce qu'il adviendra par la suite. Tant pis, j'avance. Il y a des choses que je vais laisser dans les mains du destin, histoire de voir si ça doit arriver vraiment, si c'est inévitable. J'ai toujours l'impression d'avoir cette étoile quelque part. Et puis, d'un autre côté, je crois que j'ai envie de croire en moi, parce qu'il y a des choses que j'ai envie de faire, parce que je dois potentiellement avoir du potentiel.
Même s'il manque quelques pièces au puzzle pour le moment, un jour je serai "heureuse". Ce n'est même pas du conditionnel vous voyez. Et si je n'y arrive pas, j'aurais essayé. Même si j'ai peur des échecs, je dois néanmoins avouer qu'ils forgent mine de rien, d'une façon ou d'une autre.

Cet article est nombriliste à souhait, soit dit en passant.
Ne pas laisser mourir les enfants qui vivent dans nos têtes. Jamais. Je voudrais qu'il y ait toujours des étincelles qui crépitent dans les yeux. Sans cesse de nouvelles images viennent nourrir ce feu qui vous ronge de l'intérieur.

Il y a une période de l'enfance où l'on voudrait grandir très vite, très très vite, mais le temps semble s'amuser à défiler tout doucement. Puis on en sort, l'horloge s'accélère tout à coup : le but tant convoité approche. On se rend compte de la complexité de l'existence. On voudrait tout arrêter, mais il est impossible de faire ralentir la cadence de la machine.
Les rêves.
Il y en a qui arrivent à les garder toujours prêts d'eux dans cette chevauchée infernale. Ils font corps avec eux, finissent même parfois par les accomplir. Il y en a d'autres pour qui le poids était trop lourd. Il y a ceux dont les rêves se sont trouvés brisés pendant le voyage, mal protégés au fond des poches.
Et puis il y a ceux qui voyagent à vide.
 

Article éclair.

Dimanche 26 décembre 2010 à 17:26

Parfois la superficialité a du bon. Les fêtes de Noël sont passées, avec des belles robes et des rires. Ce n'était pas tellement difficile de jouer le jeu, contrairement aux années précédentes.

Dans une semaine, les festivités relatives à la nouvelles année auront déjà pris fin, et je n'aurais plus à faire qu'à la foire des partiels. Merveilleux événements, des shows de deux heures éclatés durant deux semaines. Nous choisissons toujours les horaires pour vous surprendre ! Cette année, en exclusivité, le samedi après-midi ! Et toujours nos spécialités : les partiels entre onze et treize heures parce que nous avions toute la journée de libre, mais c'est à ce moment précis où nous voulons vous voir à la tâche, les gargouillements de l'estomac comme source d'inspiration.

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