Dans ta lettre, tu disais que j'étais une magicienne des mots. Pourtant ce n'est pas vrai. J'ai juste essayé d'apprendre à les dompter pour leur faire dire ce que je ressentais à l'intérieur. Ca m'a permis de guérir de certains trucs. Ça m'a permis de grandir. A l'heure d'aujourd'hui, je n'ai plus envie d'écrire parce que je n'ai pas envie de guérir, tout simplement. Pas tout de suite, pas encore. J'ai envie d'avoir mal.

Alors je prends des médicaments pour dormir. Et aussi pour aller au travail. Et pour éviter de pleurer, d'exploser, de crier partout que c'est dégueulasse, de traiter la vie de connasse. Et pour sourire. Et pour supporter le manque.