hemophilature

Dans ma tête, c'est d'la confiture.

and I trust it.

Mercredi 15 décembre 2010 à 15:59

Si c'est un rêve, qu'importe, ne me pince pas.
Je joue avec les signes du destin. Vois-tu où tu m'as menée, à quelles mains je confie mon existence ?
Et pourtant, je n'ai pas peur.
Je sais comment l'histoire se terminera. Bien, pour une fois. Ils jouèrent un moment et se séparèrent en bon termes. Parce que c'est mieux ainsi. Parce qu'on est pas fait pour se faire souffrir. Parce que je ne pourrais jamais t'offrir ce que tu espères de moi. C'est pas que tu aurais pu me faire mal, crois pas ça.

Je suis en retard dans ma vie. J'ai pris conscience que je vivais il n'y a pas longtemps. Avant, j'étais enfermée dans moi-même et je ne suis pas sure d'avoir trouvé la bonne clé. Mais quand même. Il faut vivre aujourd'hui. Hier, c'était hier et demain on n'y est pas encore.
J'ai vingt ans et.

L'an dernier, j'avais pris des nouvelles résolutions pour la nouvelle année. Genre recommencer à manger. Et j'ai réussi. Ca parait stupide je sais, mais c'est dur de se battre contre soi.

That's already over.

Samedi 11 décembre 2010 à 1:18

J'aurais aimé lui dire "merci". Pour tout.
Des étoiles, les étoiles.
Merveilleux, tout simplement..
~~~~~~~~

J'ai envie de parler par énigmes.
J'ai envie de me creuser la tête, là-haut, toujours plus profond. Ca fait longtemps que je ne dors plus. On attend des moments pendant des mois et des mois, des moments qui fileront comme le vent.

Cruel tale.

Jeudi 9 décembre 2010 à 12:20

J'aimerais écrire que je n'ai aucun état d'âme et que je peux faire mal sans me soucier de ce que deviendront les victimes de mes humeurs. Mais ce serait faux. J'essaie de ne pas trop promettre, de ne pas laisser les illusions se dessiner. Je veux bien m'autodétruire, les autres n'y sont pour rien. J'ai déjà marché sur les tessons de tous ces espoirs qui avaient volé en éclats sans avoir trop d'écorchures. Pour ne pas être déçue, j'essaie de toujours imaginer le pire du pire du pire, comme ça si c'est le pire du mieux qui arrive, je suis un peu contente. Alors si c'est le mieux du mieux, c'est encore mieux. Le problème c'est que je suis exigente, perfectionniste et pas forcément patiente, tout du moins quand je peux l'éviter.

Incompréhensible.

J'ai du mal à m'occuper de mon avenir. il va falloir se décider : l'échéance "licence" arrive bientôt à terme. Et je reste là, à consommer le présent comme il vient. Enchainer les soirées, arriver la tête embuée en cours et oublier de se démaquiller. Demain, je serai ailleurs, je serai chez moi, j'irai voir Sally à Paris. Je bois avec Belle, la Belle au Bois-Dormant, Ariel, Jasmine, Wendy et Jessy. Blanche-Neige a à faire ailleurs Je reste Cendrillon. Comme tu le vois je nous donne des noms conformes à nos statuts d'héroïnes des temps modernes. Je n'ai pas l'inspiration suffisante pour en inventer. Mes soeurs seront Boo et Nala, dans le même optique, s'il arrive un jour que j'ai à vous en parler.

I was drunk.

Lundi 6 décembre 2010 à 1:37

http://hemophilature.cowblog.fr/images/DSCF0669.jpgPas de nouvel article depuis bientôt deux semaines. Pourtant il s'en est passé des choses. Des choses insignifiantes, un quotidien d'étudiante. Qui sort le soir, qui rentre tard. Ou pas du tout. J'ai passé du temps avec mes Majuscules, malgré les cours, malgré les dossiers à rendre. De toute manière, je n'ai jamais réussi à faire mes devoirs à l'avance aussi loin que remonte ma mémoire d'écolière. J'ai l'habitude de travailler dans l'urgence pour ne pas avoir le temps d'hésiter.


Il y a eu la neige, un peu. Elle a été vite remplacée par la pluie et c'est tant mieux. J'aime la neige, seulement quand je suis au chaud chez moi. De loin. Comme d'autres choses.

Jeux de regards, jeux de pouvoir.

Mercredi 24 novembre 2010 à 21:02

Le premier jour où je l'ai vu, j'avais mal aux lentilles et je voyais flou.

Je viens de me rendre compte que les catégories créées sur ce blog sont insignifiantes parce que tous les articles sont des divagations autour du quotidien de mon nombril. Je vous parlerai bien des gens parce que j'en connais. Sans blague. Je connais des Gens Majuscules, des gens si grands que je me sens petite, des gens qui me laissent croire que je suis à leur hauteur. Certains partagent mon quotidien d'étudiante, d'autres sont loin mais toujours là. Des photos trainent un peu partout sur mes murs et remplissent la mémoire de mon ordinateur. On a eu douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit ans ensemble. D'autre sont venus se greffer plus tard. Dix-neuf, vingt. Et on est toujours là. Certains ont changé. Certains finissent par ressembler à d'autres qu'on a critiqués, voire même détestés, sans pouvoir leur en vouloir. On devient plus tolérant parce qu'on pourra pas toujours être pareils.

La vérité, c'est qu'on est tous un peu perdu, chacun à notre façon et qu'on ne peut pas s'accaparer le monopole du pas de bol.

<< Hémophilavant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Hémophilaprès >>

Créer un podcast