Je ne saurais pas vous dire exactement quand, quel jour, quel matin je me suis réveillée, décidée à m'accepter telle que j'étais. Comme si je m'étais réconciliée avec moi-même. A l'intérieur, ça ne tiraille plus : les brûlures sont froides, les plaies se sont refermées. Restent les cicatrices. C'est arrivé. J'ai décidé d'arrêter d'être quelqu'un d'autre ou d'essayer de le devenir. Je suis de moins en moins étrangère à moi-même. Je ne serai jamais parfaite à ma manière, ni à la votre d'ailleurs. J'ai constaté que je m'empêchais de vivre, toute seule. En ce moment, j'essaie de noyer mes névroses et ça marche plus ou moins.
Difficile de trouver de quoi alimenter mes notes de blog, du coup. J'avais l'impression de tourner un peu en rond. Nous verrons ce qu'il adviendra par la suite. Tant pis, j'avance. Il y a des choses que je vais laisser dans les mains du destin, histoire de voir si ça doit arriver vraiment, si c'est inévitable. J'ai toujours l'impression d'avoir cette étoile quelque part. Et puis, d'un autre côté, je crois que j'ai envie de croire en moi, parce qu'il y a des choses que j'ai envie de faire, parce que je dois potentiellement avoir du potentiel.
Même s'il manque quelques pièces au puzzle pour le moment, un jour je serai "heureuse". Ce n'est même pas du conditionnel vous voyez. Et si je n'y arrive pas, j'aurais essayé. Même si j'ai peur des échecs, je dois néanmoins avouer qu'ils forgent mine de rien, d'une façon ou d'une autre.

Cet article est nombriliste à souhait, soit dit en passant.